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SOMMEIL PROFOND ET MEMOIRELes recherches actuelles (octobre 2019) de Nina E. Fultz de l'Université de Boston et ses collègues précisent que pendant le sommeil profond, l'activité neuronale diminue d’une manière radicale, le sang se retirant en partie du cerveau. Le liquide céphalo-rachidien s'y infiltre alors et y circule sous forme d'ondes rythmées et pulsées.Quant à Laura Lewis du département de psychiatrie de la Harvard Medical School indique dans cette recherche « Nous savons depuis un certain temps qu'il y a ces ondes électriques d'activité dans les neurones. Mais jusque maintenant, nous ne savions pas qu'il y avait aussi des vagues dans le liquide céphalorachidien ».Les ondes cérébrales (Delta), le flux sanguin et le liquide céphalorachidien seraient en effet parfaitement coordonnées dans la phase du sommeil profond.
Laura Lewis espère que cette découverte permettra de mieux comprendre une variété de troubles neurologiques et psychologiques qui sont souvent associés à des troubles du sommeil, dont la maladie d'Alzheimer.En effet, le flux de liquide céphalorachidien et l'activité neuronale du sommeil profond (ondes Delta) aident tous les deux à éliminer du cerveau les protéines toxiques bêta-amyloïdes qui altèrent la mémoire.
Au fur et à mesure que les gens vieillissent, le cerveau pendant leur sommeil génère moins d'ondes lentes (Delta). Ceci pourrait affecter la circulation sanguine cérébrale et réduire les pulsations du liquide céphalorachidien et entraînerait alors une accumulation de protéines toxiques d’où une diminution des capacités de mémoire.D’après une étude de Matthew Walker de l'Université de Californie (Berkeley) et de ses collègues, il y aurait un lien entre un mauvais sommeil et la perte de mémoire par accumulation toxique de protéines cérébrales bêta-amyloïdes qui est caractéristique de la maladie d'Alzheimer.
En effet, les accumulations de plaques de protéines bêta-amyloïdes sont présentes chez les personnes atteintes d'Alzheimer et ont aussi été observées chez les personnes rapportant des troubles du sommeil.
Cette équipe de recherche a étudié comment la quantité de bêta-amyloïde dans le lobe frontal médian altère les stades de sommeil profond (Delta) qui se distinguent des stades de sommeil léger (Alpha et Thêta) et de sommeil paradoxal. Le sommeil profond est restaurateur et est nécessaire pour la consolidation de la mémoire des faits.
Matthew Walker précise que des études ont montré des liens entre la détérioration du sommeil et des conditions telles que la maladie d'Alzheimer, les maladies cardiaques, l'obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux. DIMINUTION DU TEMPS DE SOMMEIL PROFOND ENTRAÎNE AUGMENTATION DU RISQUE DE DEMENCEL’étude du professeur Carole Planès de l’UFR SMBH de Bobigny montre que la durée totale du sommeil profond sur l’ensemble de la nuit est toujours de 100 minutes que l’on soit petit, moyen ou long dormeur.
Selon une autre étude dirigée par le professeur agrégé Matthew Pase du Turner Institute for Brain and Mental Health à Melbourne (Australie), il a été démontré qu’une réduction de seulement 1% du sommeil profond par an chez les personnes de plus de 60 ans se traduit par une augmentation de 27% du risque de démence.
Le professeur Pase a indiqué également que "Le sommeil lent, ou sommeil profond, soutient le vieillissement cérébral de plusieurs manières, et nous savons que le sommeil augmente l'élimination des déchets métaboliques du cerveau, notamment en facilitant l'élimination des protéines qui s'agrègent dans la maladie d'Alzheimer".
Autrement dit, si votre temps de sommeil profond est réduit, cela empêche l'élimination des déchets métaboliques du cerveau et permet ainsi à la maladie d'Alzheimer de s'installer.
Laura Lewis espère que cette découverte permettra de mieux comprendre une variété de troubles neurologiques et psychologiques qui sont souvent associés à des troubles du sommeil, dont la maladie d'Alzheimer.En effet, le flux de liquide céphalorachidien et l'activité neuronale du sommeil profond (ondes Delta) aident tous les deux à éliminer du cerveau les protéines toxiques bêta-amyloïdes qui altèrent la mémoire.Au fur et à mesure que les gens vieillissent, le cerveau pendant leur sommeil génère moins d'ondes lentes (Delta). Ceci pourrait affecter la circulation sanguine cérébrale et réduire les pulsations du liquide céphalorachidien et entraînerait alors une accumulation de protéines toxiques d’où une diminution des capacités de mémoire.D’après une étude de Matthew Walker de l'Université de Californie (Berkeley) et de ses collègues, il y aurait un lien entre un mauvais sommeil et la perte de mémoire par accumulation toxique de protéines cérébrales bêta-amyloïdes qui est caractéristique de la maladie d'Alzheimer.
En effet, les accumulations de plaques de protéines bêta-amyloïdes sont présentes chez les personnes atteintes d'Alzheimer et ont aussi été observées chez les personnes rapportant des troubles du sommeil.
Cette équipe de recherche a étudié comment la quantité de bêta-amyloïde dans le lobe frontal médian altère les stades de sommeil profond (Delta) qui se distinguent des stades de sommeil léger (Alpha et Thêta) et de sommeil paradoxal. Le sommeil profond est restaurateur et est nécessaire pour la consolidation de la mémoire des faits.
Matthew Walker précise que des études ont montré des liens entre la détérioration du sommeil et des conditions telles que la maladie d'Alzheimer, les maladies cardiaques, l'obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux. DIMINUTION DU TEMPS DE SOMMEIL PROFOND ENTRAÎNE AUGMENTATION DU RISQUE DE DEMENCEL’étude du professeur Carole Planès de l’UFR SMBH de Bobigny montre que la durée totale du sommeil profond sur l’ensemble de la nuit est toujours de 100 minutes que l’on soit petit, moyen ou long dormeur.Selon une autre étude dirigée par le professeur agrégé Matthew Pase du Turner Institute for Brain and Mental Health à Melbourne (Australie), il a été démontré qu’une réduction de seulement 1% du sommeil profond par an chez les personnes de plus de 60 ans se traduit par une augmentation de 27% du risque de démence.
Le professeur Pase a indiqué également que "Le sommeil lent, ou sommeil profond, soutient le vieillissement cérébral de plusieurs manières, et nous savons que le sommeil augmente l'élimination des déchets métaboliques du cerveau, notamment en facilitant l'élimination des protéines qui s'agrègent dans la maladie d'Alzheimer".
Autrement dit, si votre temps de sommeil profond est réduit, cela empêche l'élimination des déchets métaboliques du cerveau et permet ainsi à la maladie d'Alzheimer de s'installer.
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